Conseil pour la chasse à la Palombe

Le désir de changement est des plus flagrant. Lorsque qu'un nouveau modèle ou calibre plomb ou rayé dit miracle apparait, on pense à tort que ce dernier fera mieux et les ventes explosent. Mon Beretta de 1985 me va très bien et est tout aussi efficace que le dernier modèle apparut.

Cépafo , a part le sur alésage dit miracle, quelle sont les évolutions des canons sur les aciers ? L'important c'est de faire corps avec son fusil, perso j'aime pas dire "outils" bien que ce soit ça, mais moi je le considère comme un bon compagnon

gb47 a écrit:Cépafo , a part le sur alésage dit miracle, quelle sont les évolutions des canons sur les aciers ? L'important c'est de faire corps avec son fusil, perso j'aime pas dire "outils" bien que ce soit ça, mais moi je le considère comme un bon compagnon

C'est bien ce que je disais plus haut, pour certains, un fusil est un outil et pour d'autres dont je fais partie et toi aussi apparemment, les fusils ont une âme et effectivement ils peuvent etre comparés à des compagnons, mais on peut en avoir plusieurs, tout un harem, on les aime tous et on prend un ou l'autre suivant les envies.
Comme disait Neltir je crois, la passion des armes ne s'arrête jamais. Pour moi ce sont les fusils doubles canons, bien que je possède 2 SA..

Un SA m'avait tenté a une époque en+ du superposé, et puis je me suis ravisé car en y réfléchissant mon mode de chasse ne s'y prête pas trop ....

Bonjour, je chasse la palombe avec un Franchi Falconet superposé en calibre 16, canon de 71, chokes 1/4, 3/4 et je ne tire que du plomb N°6 avec des cartouches que je charge, je n'en utilise aucune du commerce sauf les balles, et les palombes tombent très bien si c'est dedans comme on dit.

gb47 a écrit:Un SA m'avait tenté a une époque en+ du superposé, et puis je me suis ravisé car en y réfléchissant mon mode de chasse ne s'y prête pas trop ....

J'ai commencé a mes 16 ans avec le juxtaposé cal 16 du grand père. Pour mes 18 ans mes parents m avaient offert un fair superposé en 12/76. Ensuite j'ai eu une occasion d acheter quasi neuf un semi auto browning éprouvé acier. Pour faire comme tout le monde Et depuis peu...peut être que je vieillis. Je ne chasse quasiment plus qu le petit gibier avec un joli juxtaposé Merkel en 12 acheter également sur un coup de coeur. Et je l adore et j'ai un bon coup de fusil avec

Une chose est sûre : un bon tireur avec un fusil bas de gamme (ou ancien) fera toujours mieux qu'un tireur moyen avec un fusil de luxe flambant neuf.

Loin de moi l'idée de me précipiter sur les nouveautés (de toute façon je n'en ai plus les moyens avec cette foutue crise actuelle ) ; quoiqu'il arrive avec le plomb je resterai fidèle à mes modestes armes (lisses et rayées) plus ou moins anciennes.
A part ma Ruger Predator 223 Remington, la plus jeune à au moins 30 ou 40 ans.

Bonjour,

Je ne me séparerai jamais de mes armes qui m'accompagnent depuis tant d'années. Même le ROBUST pour droitier calibre 16/65 donné par mon père auquel je me suis adapté en l'épaulant à gauche, a pour moi le parfum de toute ma jeunesse et les premiers émois de chasse, à une époque où le gibier sauvage pullulait à côté d'aujourd'hui. Pour toutes les émotions vécues, mes armes n'ont pas de valeur marchande. Mon graal, c'est le superposé SAGITTAIRE qui m'a demandé deux mois de job d'été pour l'acquérir en 1975, calibre 12 à éjecteurs, cylindrique amélioré/plein choke, qui a tiré des milliers de cartouches sur les grives et sur les plateaux de fosse olympique la première année de mon apprentissage de tireur sportif. Depuis 2007 après l'avènement de la grenaille d'acier pour tirer le canard, je chasse avec un semi automatique FABARM qui me va bien et qui me sert surtout pour la palombe. Il ne tirera jamais autant de cartouches que mon Sagittaire et va prendre sa retraite définitive...Je laisse ma place aux jeunes qui ne sont pas rebutés par les bredouilles à répétition. Un fusil est une mécanique de précision et parfois même une oeuvre d'art. Mais c'est le seul moyen que nous avons pour assouvir notre passion, au même titre que le chien : nous formons tous les trois une sacrée équipe. Les succès comme les échecs ne sont imputables qu'au chef de meute que je suis. Le chien est indispensable dans la recherche du gibier et le fusil constitue...une vraie école d'humilité et de volonté. L'âge aidant, c'est compliqué certains jours...   Amicalement.